Imperator FR (1997 B Noël)

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  • Ce sujet contient 27 réponses, 5 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Doc Holliday, le il y a 4 années et 4 mois.
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  • #92317
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    Aladin
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      Imperator (1997 Bernard Noël)

      Imperator est un jeu de stratégie créé par Bernard Noël. La version française a été réalisé en shareware en 1997 puis les versions anglaises et allemandes en versions commerciales en 1998 édité par Islona/Epic Marketing. Le jeu trouve son inspiration du jeu Centurion d’Electronic Arts mais contrairement à son modèle, il est jouable à plusieurs. Le côté humoristique d’Imperator est inspiré par Astérix. Il a été réalisé avec l’aide d’Amos Pro, de PPaint et de DSS de 1994 à 1997. Le jeu en version française complète est librement téléchargeable sur Obligement (lire l’interview de l’auteur).

      Imperator Master of Rome (1997-1998 Bernard Noël/Islona)
      Centurion Defender of Rome (1991 Bits of Magic/Electronic Arts)

      Le but du jeu est d’apporter la Paix Romaine à tous les territoires barbares de la carte et, s’il y a plusieurs joueurs, d’évincer tous ses adversaires. Au vainqueur reviendra le titre d’Imperator, ce qui peut se traduire par Commandant Suprême.

      Les joueurs ont à leur disposition:
      – des moyens militaires (légions et flottes)
      – des ressources économiques (sesterces, blé et vin)
      – un soutien politique (les sénateurs favorables)

      Le succès dépend de la maîtrise stratégique de ces trois dimensions (militaire, économique et politique).

      Les légions permettent d’acquérir de nouveaux territoires, par le biais, généralement, de batailles rangées contre les barbares. Ces acquisitions accroissent le prestige du joueur et lui apportent de nouvelles ressources, car chacun exploite pour son profit les territoires qu’il a rattachés à l’Empire.

      Le prestige obtenu est pris en compte par le Sénat, qui décerne au joueur un grade plus élevé, lui permettant de commander à des légions plus nombreuses et plus puissantes. Les provinces acquises fournissent au joueur des hommes pour ses légions, l’argent des impôts (dont il fixera lui-même le montant) et des productions
      agricoles consécutives aux plantations qu’il aura effectuées.

      L’opposition que les barbares manifesteront contre les entreprises des Romains sera à la fois passive et active.

      D’une part, ils résisteront aux légions envoyées sur leur territoire, sauf si les négociations préalables réussissent; d’autre part, ils feront sortir de leur territoire des hordes qui dévasteront tout sur leur passage. Certaines de ces hordes se
      dirigeront au hasard, d’autres tenteront systématiquement d’abattre Rome. L’ennemi mortel, implacable et acharné, ce sera Carthage, dont les armées puissantes et innombrables n’auront de cesse de détruire la civilisation romaine. Si une armée barbare présente en Italie parvient à balayer toutes les légions romaines envoyées à sa rencontre, alors ce sera la chute de Rome et la fin de la partie.

      Les barbares peuvent également se rebeller dans une province romaine, ce sera le cas lorsque votre politique fiscale leur paraîtra insupportable. S’ils réussissent, la province devra être pacifiée de nouveau.

      Dans un jeu à plusieurs joueurs, ce ne seront pas les barbares qui seront les plus à craindre. Bien sûr, les joueurs peuvent coopérer s’ils le souhaitent pour le bien de l’Empire, mais dans ce cas, il n’y aura pas de vainqueur.

      Chacun peut attaquer les légions des autres joueurs, couler leurs flottes, accaparer leurs provinces, et bloquer leur avancement par des manoeuvres politiques. Il est possible de déclencher une guerre civile à tout moment de la partie, même lorsqu’il reste des barbares sur la carte. Bien entendu, les conflits entre Romains sont difficiles à gérer, particulièrement sur le plan politique, car il faut s’assurer d’un soutien suffisant de la part des sénateurs, sous peine de se voir déclarer Ennemi Public.

      La puissance d’un joueur repose, à la base, sur la richesse de ses provinces et la qualité de sa gestion. Il doit investir dans ses provinces pour qu’elles produisent de l’argent, du blé et du vin. Ces productions seront en partie absorbées par l’armée et la politique, mais en règle générale, il y aura d’importants excédents qui devront être habilement négociés sur le marché des produits agricoles. Les cours du blé et du vin fluctuent et les joueurs peuvent spéculer sur les cours afin de s’enrichir d’une manière spectaculaire.

      Si les ressources sont insuffisantes pour faire face aux besoins des légions, des flottes et de la politique, les conséquences seront très fâcheuses: les légions se rebelleront, les flottes se détérioreront et le Sénat deviendra hostile.

      Dans une situation désespérée, les joueurs peuvent recourir aux dieux romains. L’aide des dieux est efficace, mais elle est aussi parcimonieuse, et il ne faut pas compter sur l’au-delà pour gagner la partie…

      Une autre façon de chercher de l’aide, dans ce jeu, consiste à négocier avec la reine Cléopâtre. Sous réserve que l’on ait fait preuve de qualités suffisantes, Cléopâtre acceptera de vendre du blé égyptien à des conditions avantageuses, et elle acceptera
      peut-être de placer son très riche pays sous le protectorat de Rome, ce qui sera profitable pour le joueur concerné. Mais bien entendu, tout avantage a son prix…

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      Disque Dur

       

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      Source:
      http://hol.abime.net/2618
      http://obligement.free.fr/articles/imperator.php
      http://obligement.free.fr/articles/itwnoel.php

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    • #97875
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      Jim Neray
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        GG Doc franchement. Cette mise en selle est excellente. Je vais être obligé de m’y coller maintenant :good:

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        #97947
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        Doc Holliday
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          @ Jim : hi hi hi. Ravi d’avoir titillé le tacticien qui est en toi. Mais je sais ce que c’est que de ne pas avoir le temps de ses ambitions ludiques :cry: . Je te souhaite de t’y mettre, mais au pire ce petit descriptif de début de partie te fera un peu jouer par procuration (#JJ Goldman).

          Et maintenant un peu de gestion.

          Après avoir conquis vos premiers territoires, vos revenus se sont grandement améliorés grâce aux tributs que vous versent désormais leurs habitants. Le programme vous donne la possibilité d’augmenter le montant des taxes, mais par expérience je peux vous affirmer qu’il vaut mieux laisser l’option « tribut modéré » en permanence. Plus élevé, le niveau de prélèvement sera perçu par les peuples barbares comme excessif et ils finiront par se soulever contre vous. Et là ils ne paieront plus rien du tout. Il faudra en plus que vous repartiez en campagne contre eux. Donc, franchement, ce n’est pas un bon calcul que de vouloir jouer les grippe-sous. Restez raisonnables, c’est plus sûr.

          Avec vos trois premières conquêtes, il est temps de penser à exploiter leur potentiel agricole. La Dalmatie est celle qui vous procurera le plus de richesses. Mais à ce moment-là il ne vous reste pas assez d’argent pour y installer des parcelles agricoles (votre légion et son leader vous coûtent cher). Le moment est donc venu d’apprendre une des clefs du jeu : la spéculation.

          Bourse

          A chaque tour de jeu, les cours du blé et du vin fluctuent. Comme ils sont au plus bas en début de partie, ils ne peuvent qu’augmenter. Au bout de quelques tours, ils se trouvent normalement autour de 10 sesterces l’unité. Ce qui signifie (par exemple) que si vous vendez 1 000 unités de vin, vous gagnerez 10 000 sesterces ! N’hésitez pas. Vendez tout ! Vous allez alors vous retrouver nantis d’une confortable somme d’argent.

          Paysan

          Utilisez-là aussitôt : investissez pour installer 2 champs de blé (25 000 sts chacun) et 2 vignobles (40 000 sts chacun) en Dalmatie. Le rendement de chaque parcelle est de 1 000 unités par tour de jeu. Mais, me direz-vous, si vous avez 4 000 soldats, alors 2 000 de chaque seront insuffisants ? C’est justement pourquoi vous utiliserez l’argent qu’il vous reste pour augmenter le rendement total de la Dalmatie. Faites progresser la civilisation de la Dalmatie (100 000 sts) : ses rendements (tribut versé et productions agricoles) seront doublés ! Vous aurez alors de quoi subvenir aux besoins de votre légion.

          Civilization

          En réalité, votre légion ayant subi quelques pertes depuis le début, vous n’avez plus les 4 000 soldats d’origine (il faudra d’ailleurs penser à en recruter avant une prochaine campagne). Pendant quelques tours votre légion ne consomme donc plus autant que si elle était complète. Tant mieux. Cela vous permettra de générer quelques excédents de production qui pourront être utiles plus tard.

          Dalmatie

          #98006
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          Doc Holliday
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            Passons à la politique : Grâce à vos premiers succès militaires, votre réputation commence à se forger à Rome. Or c’est là que siège le sénat de la République. On y compte 500 membres, qu’il vous faudra convaincre progressivement afin de gravir les échelons.

            sénat

            Au fil de vos succès militaires, un certain nombre d’entre eux deviennent vos partisans. Mais en politique les « amis » ne sont jamais définitivement acquis. Si vous passez du temps sans rien conquérir, ou pire, que vous perdiez des batailles, et bien vous perdrez vos « amis » et gagnerez même des ennemis, ce qui compliquera évidemment votre ascension.

            Après vos trois premières victoires vous ne devriez pas être loin des 130 partisans, seuil nécessaire pour passer de tribun à Légat. Si jamais il vous manque quelques voix, il existe des moyens pour en gagner.

            Corrompre des sénateurs est certes efficace mais très onéreux car il faut leur verser leur dû à chaque tour et cela jusqu’à la fin du jeu. Distribuer du blé (10 000 unités minimum) au peuple fera la démonstration de votre bonté, et convaincra une petite dizaine de sénateurs, mais vous auriez un manque à gagner en vous privant de sa revente. Engager un orateur pour prononcer un discours en votre faveur est nettement plus économique. Pour 3 000 sesterces vous gagnerez environ 30 sénateurs. Même si leur « amitié » n’est pas durable, il suffit que vous ayez le seuil requis pendant juste un tour de jeu pour accéder au rang supérieur. C’est donc une bonne affaire.

            Discours

            Sachez aussi qu’une fois promu vous ne pouvez pas être rétrogradé. Même si les choses tournent mal et que vous perdez des partisans vous conservez votre rang.

            Chaque grade atteint vous permet : d’être mieux rémunéré, de pouvoir lever davantage de légions, d’avoir accès à de nouvelles technologies militaires (les archers, la cavalerie, puis les catapultes).

            #98007
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            Doc Holliday
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              Améliorer ses légions est nécessaire pour pouvoir lancer des attaques vers des territoires mieux défendus comme la Dacie ou la Thrace. Grâce aux archers vous pourrez vaincre des ennemis pourtant supérieurs en nombres. En effet, une pluie de flèches s’abattant sur des fantassins, permet de les démoraliser en un temps record. Il faut juste veiller à bien garder vos groupes d’archers en retrait. En effet s’ils sont très efficace à distance, ils ne valent rien en combat rapproché.

              archers

              Dans l’exemple ci-dessus on peut voir des archers romains situés sur la route à bonne distance des barbares. Notons qu’ils peuvent atteindre leur cible jusqu’à 4 cases de distance. Les cohortes forment ici volontairement des « couloirs » afin de canaliser les ennemis jusque dans le champs de tir des archers.

              #98174
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              Doc Holliday
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                Malheureusement pour vous, les peuples qui bordent la méditerranée ne vont pas simplement attendre que les légions romaines viennent les « pacifier » (terme utilisé dans le jeu). Loin de se contenter de subir, des hordes de barbares se lèveront spontanément et partiront vous chercher querelle. Les Carthaginois, ennemis jurés de Rome, seront les plus acharnés dans cette discipline.

                Kanibaal

                Si une horde atteint une de vos provinces, ils la pillent et vous la perdez. Si l’une d’elle atteint Rome et bat la garde prétorienne (dont vous pouvez exceptionnellement prendre le commandement) c’est la fin de tout et vous avez perdu la partie. Or ces hordes sont redoutables. Dans bien des cas, surtout au départ, votre légion ne pourra guère leur tenir tête.

                hordes

                Fort heureusement les Dieux peuvent venir à votre secours. Si vous redoutez l’approche de plusieurs hordes se rapprochant dangereusement, vous pouvez alors faire appel à Mars. Le dieu de la guerre détruira d’un seul coup toutes les menaces se trouvant sur la terre ferme. Sur l’écran ci-dessus il y a trois hordes, dont une aux portes de l’Empire (en Macedoine).

                Si au contraire les hordes ont pris la voie des mers, et s’approchent trop près des côtes de l’Italie, c’est à Neptune qu’il faudra vous adresser. Il coulera toutes les flottes hostiles.

                Neptune

                En début de partie, lorsque l’on a qu’une seule légion dépourvue d’armes puissantes (c’est-à-dire sans archers, ni cavalerie oucatapultes) il est salutaire d’avoir recours à ces deux Dieux pour éliminer les menaces pressantes. En montant en grade vous aurez droit de commander plusieurs légions et vous serez à même de vous défendre.

                En cas de coup dur il vous restera encore Jupiter, qui cumule à lui seul les pouvoirs des quatre autres Dieux. Les deux autres sont Mercure (qui triple votre fortune) et Vénus (qui vous aide à séduire Cléopâtre).

                Les Dieux sont comme des Jokers. Mais attention : chacun ne peut être invoqué qu’une seule fois dans la partie ! Vérifiez bien que vous n’avez pas d’autre issue avant de vous adresser à eux.

                #98211
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                  Dernier rappel : En cas de catastrophe, et si vous ne pouvez plus faire appel aux Dieux, rappelez-vous bien que le programme sauvegarde automatiquement votre situation à chaque changement de tour sur l’emplacement numéro 1. Cela permet d’éviter de recommencer des parties à zéro après plusieurs heures de torture cérébrale. Pour avoir le choix du moment de reprise, sauvez régulièrement en alternant sur les 4 autres emplacements possibles.

                  #99452
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                  Doc Holliday
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                    Le but final étant de conquérir absolument tous les territoires de la carte, il vous faudra forcément disposer un jour d’au moins une flotte pour atteindre la Bretagne et la Sardaigne. Autre avantage : une flotte permet à une légion de traverser la Mare Nostrum (Méditerranée) en deux tours seulement contre une dizaine en passant par les terres. C’est donc un moyen incontournable d’envoyer des renforts rapidement au Nord de l’Afrique, là où les Carthaginois vous donneront du fil à retordre.

                    Une bouteille de rhum

                    Mais ne vous laissez pas abuser par l’apparente simplicité de l’affaire : Si le bouton ‘construire une nouvelle flotte‘ vous informe qu’il vous en coutera 2500 sesterces, il ne vous dit pas qu’il ne s’agit en fait que du prix de la première galère. En effet, chaque navire ayant une capacité de transport de 100 fantassins, il vous en faudra bien davantage pour espérer embarquer la totalité de l’une de vos légions.

                    Larguez les amarres

                    Un peu de calcul : Si vous êtes consul, et que vous pouvez disposer de toutes les forces possibles au sein d’une légion, celle-ci comptera alors 5000 hommes. Les 4000 légionnaires nécessiteront donc 40 galères, 4 autres pour les 400 archers, les 600 cavaliers (à raison de 25 par galère) devront prendre place dans 24 navires, et vos deux catapultes tiendront toutes deux dans un seul bâtiment. Il vous faudra donc acquérir 69 galères, qui multipliées par 2500, vous couteront la coquette somme de 172 500 sesterces !

                    Oui, cela change un peu les données du problème. Un tel investissement ne sera clairement pas possible en début de partie. Mais rassurez-vous : une fois vos affaires bien lancées, avec des contrées conquises sans cesse plus nombreuses à alimenter vos caisses, et en spéculant sur les marchés du blé et du vin, vous pourrez réaliser vos ambitions maritimes.

                     

                    #99589
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                    Doc Holliday
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                      Et maintenant place à l’Amour ! De l’autre côté de la mer, règne la splendide Cléopâtre. Conquérir son cœur, signifie conquérir l’Égypte. Mais le jeu en vaut-il la chandelle ?

                      Don Cleo

                      La première chose à faire pour rallier Cléopâtre est de lui offrir des cadeaux, autrement dit, de vous ruiner pour elle. Mais quelle que soit la somme que vous lui offrirez, si vous n’avez pas de rang suffisamment élevé à ses yeux (si elle vous prend pour un moins-que-rien) ce sera peine perdue. Comprenez que si vous n’êtes que Tribun, Légat, ou même Préteur, gardez votre argent. Vous n’êtes pas assez bien pour elle. Attendez plutôt d’être Consul, et là seulement vous commencerez à l’intéresser. 50 000 Sesterces suffiront … à la convaincre de faire du commerce avec vous. Mais est-ce vraiment intéressant ? La plupart du temps le blé égyptien est plus cher que celui du marché en Europe.

                      Bléegyptien

                      Faire affaire avec elle n’a en fait qu’un seul but : lui faire plaisir (encore une fois), en vue de lui proposer plus tard une alliance. Si vous y tenez, achetez-lui donc 10 000 unités de blé de temps en temps, et vous aurez ensuite la possibilité de lui proposer votre union. Invoquez Vénus pour accroitre vos chances de réussite.

                      Alliance

                      Maintenant que l’alliance est signée, l’Égypte est désormais Romaine … en apparence. Car la population locale est particulièrement difficile à satisfaire. Même si vous l’exemptez d’impôts, que vous mettez en culture les riches rives du Nil et que vous faites progresser la civilisation au maximum, elle se soulèvera tout de même contre vous ! La solution : débourser régulièrement 100 000 sesterces pour offrir des jeux du cirque suffisamment grandioses à la population afin d’apaiser son humeur. Et comme si ce n’était pas suffisant, il faudra de surcroit financer de temps à autres les travaux pour les pyramides et les tombeaux qui serviront dans 20 siècles à attirer les touristes du monde entier.

                      Hordes

                      Le pire est que même en faisant tout ça, la région du nord de l’Afrique regorgeant de hordes sanguinaires, il y a une forte probabilité que vous vous fassiez déposséder de cette riche contrée par la force des armes. L’Égypte est en effet assez loin du Latium, et il vous faudrait alors envoyer constamment des renforts par bateau pour la défendre.

                      Conclusion : L’Égypte est non seulement ruineuse à acquérir, mais en plus sa sauvegarde est très incertaine. Le comble est que si par malheur vous en êtes dépossédé, Cléopâtre ne voudra plus jamais traiter avec vous, et vous perdrez en même temps la confiance de nombreux membres du sénat, sensibles au charisme de la reine, et qui se changeront en ennemis politiques.

                      Mon conseil est donc de ne pas s’en préoccuper. Ses avantages sont totalement dispensables et il est de toutes façons possible d’envahir l’Egypte comme n’importe quel autre territoire. Une fois que vous aurez de nombreuses légions, équipées de catapultes et dirigées par des tribuns expérimentés, Cléopâtre se soumettra et cela ne vous coutera rien de plus.

                      #99592
                      Staff
                      Mutt2828
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                        Comment devenir « IMPERATOR » par les bons conseils de Doc Hollidus!

                        Merci pour tout ces bons tuyaux.  On sens que c’est un jeu qui te passionne. :good:

                         

                         

                         

                        Très belle chute Bud!

                        #99682
                        Staff
                        Doc Holliday
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                          Des contrées à conquérir, des hordes à détruire, des Carthaginois à repousser … cela fait beaucoup de batailles à remporter. Or il se trouve qu’elles peuvent être assez longues à gérer, et ruineuses en ressources humaines. Aussi, afin de gagner du temps, et de faire des économies sur le budget ‘recrutement’, il est utile de comprendre la base de la négociation. Le jeu en vaut la chandelle : il vous sera possible de soumettre certains adversaires sans coup férir !

                          Au début de la partie, vous n’avez pas le choix : il faut batailler. En effet les chefs ennemis n’apprécient pas votre invasion et vous haïssent cordialement. S’ils sont qualifiés de ‘haineux‘, ou ‘méfiants‘, vous n’avez aucune chance d’éviter le combat. Mais au fur et à mesure des victoires, et en fonction de la puissance de votre armée et de la noblesse de votre réputation, les chefs ennemis pourront se montrer plus conciliants. S’ils sont qualifiés de ‘favorables‘, vous aurez alors une chance de pactiser.

                          choix

                          Dans Imperator, il existe deux types d’approches : les flatteries, et les menaces. Mais laquelle choisir ?

                          Lorsque vous lancez une expédition contre un territoire limitrophe, vos messagers chargés de parlementer avec l’ennemi vous rapportent non seulement leurs paroles mais vous donnent aussi des renseignements divers.

                          méfiants

                          Outre le type de terrain, l’importance de l’armée opposée, et le niveau de richesse du pays visé, il y a une information essentielle pour les négociations : il s’agit de la mentalité de la région (la première ligne).

                          arabe

                          Si les habitants sont qualifiés de ‘barbares‘, ils ne comprendront que le rapport de force. Il faudra donc les menacer pour les impressionner. Si au contraire ils sont qualifiés de ‘civilisés‘, alors il seront davantage sensibles aux bonnes manières, et se laisseront séduire par les flatteries.

                          Victoire

                          Sachez que le résultat n’est pas garanti. Mais en agissant de la sorte, vous augmentez vos chances de laisser vos glaives aux fourreaux, et d’éviter de les ébrécher.



                          #99755
                          Staff
                          Doc Holliday
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                            • Messages : 1354

                            Avant de conclure, quelques précisions sur les catapultes :

                            Vous ne pourrez en posséder qu’à partir du grade de Consul, mais vos ennemis pourront en être pourvus avant vous. Or ces machines de guerre sont les unités les plus meurtrières sur le champ de bataille. Un simple coup au but : et la moitié de l’effectif de l’unité visée est décimée ! Si vous faites face à une troupe pourvue de tels engins, votre priorité sera donc de les détruire avant qu’elles ne fassent un carnage ! Pour cela, rien ne vaut les cavaliers. Leur rapidité de déplacement sera votre seule chance de percer les lignes ennemies et d’aller tailler en pièce les soldats chargés de manœuvrer ces engins (ils meurent en un seul assaut).

                            Deploiement

                            Pour ce faire prévoyez, dés la phase de déploiement, l’éventualité d’une telle opération. Vos cavaliers doivent être positionnés avec le champ libre, sans personne devant eux, ni obstacle naturel, afin de pouvoir atteindre le plus vite possible l’autre bout du terrain.

                            A ce moment-là vous ne savez pas encore où votre ennemi prendra position, ni s’il disposera vraiment de catapultes. Mais au-cas-où, prévoyez deux groupes de deux unités de cavalerie séparés (dans l’hypothèse où l’un des deux se retrouve bloqué face à des adversaires).

                            deploiement3

                            Une fois la bataille engagée, si effectivement des catapultes apparaissent, faites deux choses. 1 : Déplacez latéralement les fantassins placés face à elles (elles ne peuvent tirer qu’en ligne droite), et 2 : lancez vos cavaliers au galop pour aller les détruire.

                            attaque

                            Faites-les contourner les troupes ennemies, et réduisez à l’impuissance les catapultes. Vos cavaliers pourront ensuite retourner vers la mêlée et attaquer dans le dos les fantassins ennemis.

                            revers

                            A l’inverse, gardez précieusement vos propres catapultes à l’abri derrière une rangée de cohortes. Même si vous avez souffert dans la première moitié de la bataille, elles vous donneront ensuite l’avantage et permettront d’achever les survivants ennemis.

                            massacre

                            #99976
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                              • Messages : 1354

                              Et voici venu le temps d’en finir avec Imperator.

                              Pour remporter la partie, il vous faut réunir plusieurs conditions de victoire :

                              – Atteindre le plus haut grade : celui de consul.

                              – Tel Jules César : franchir le Rubicon. C’est-à-dire attaquer la garde prétorienne qui défend ROME, la vaincre, et renverser le sénat. Autrement dit : réussir un coup d’état ! Une légion au complet dirigée par le meilleur des tribuns ménera cette mission à bien.

                              – Vous rendre maître du monde connu, en conquérant la totalité des territoires représentés sur la carte et surtout …

                              – … les conserver au moins un tour complet, sous-entendu : sans révolte à mater (cf : la partie sur l’Egypte).

                              Vous n’aurez alors plus qu’à assister à votre apothéose. Votre nom restera gravé dans le marbre à tout jamais ! Vous serez pour toujours l’IMPERATOR !

                               

                              Merci à Bernard Noël pour ce jeu palpitant.

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